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money power - Page 3

  • Les jeux sont ouverts

     

    Le gouvernement allemand a décidé de fermer les robinets à Kiev. Ce qui a déjà reçu le feu vert du Bundestag en termes de crédits peut être décaissé. Mais rien de plus. Arrêter. Visiblement nos amis allemands souhaitent la détente avec la Russie ( normal l’Allemagne au bord du défaut énergétique avec Uniper nationalisé à la volée (et avec 28 milliards de fonds publics).

    Décision prise immédiatement après l’incursion des forces ukrainiennes dans le Koursk le prix du gaz européen à Amsterdam a grimpé en flèche. Mais, surtout, pour le plus grand plaisir de Washington, l’écart de prix entre le gaz naturel néerlandais et américain s’est creusé à des niveaux records. SLB, le géant texan des infrastructures pétrolières, continue d’investir et d’embaucher avec bonheur en Russie. Malgré le fait qu’il avait déclaré le contraire dans le respect des sanctions. Les allemands comme nous qu’ils savent que le gaz liquéfié américain est très cher et absolument dangereux en termes de disponibilité. Il y a un océan au milieu. Et il y a un partenaire impliqué qui s’est déjà montré rusé en termes d’approvisionnements et de prix à plusieurs reprises, il suffit de regarder certains accidents étranges et la maintenance non programmée dans les terminaux au Texas. Ce n’est pas une coïncidence si la même Bruxelles qui impose des sanctions à Moscou a reçu une demande de la part d’entreprises énergétiques européennes pour une action en justice pour rupture de contrat contre le principal contractant américain.
    Comme si ’ils se rendaient compte que la fin est proche.

    Après le vote du 5 novembre (et quelle que soit l’issue de ce dernier), la Money Power pourrait choisir un isolationnisme confortable, peut-être facilité par une urgence sanitaire telle que la variole du singe.

    La morale ? Tout a été créé à table. Une narration indulgente et une comptabilité créative. C’est le marché libre, baby ! Ou, du moins, c’est comme ça qu’ils l’appellent. Maintenant, les dés sont prêts à être lancés. Le croupier déclare la table verte ouverte. Le poulet à plumer fait évidemment partie du scénario. Prenons donc note du scénario de la Money Power de l’autre côté de l’Atlantique. Parce que cela peut être utile. Étant donné que la BCE et la Bundesbank voudront nous mettre sur l’autel du sacrifice et de l'austérité énergétique. Ce qui nous aide aujourd’hui à contenir les prix, c’est ce que l’on appelle la décroissance heureuse. Ce qui rend également plus difficile l’espoir d’une reprise de l’économie.

  • La france coincée

    Entre LFI et le RN

    La Money Power se marre

    Pour résumer c'est un choix entre le lavement au Boulaouane et la solution nationaliste made in France

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  • Siphonage de l'épargne des sud-coréens

    Suite à la panique de Wall street hier que les analystes traditionnels attribuent aux chiffres décevants de l'emploi et risque de récession voire à l'exubérance irrationnelle des Marchés, je me permets de dire qu'il s'agit aussi en fait d'un transfert de risques enième gesticulation de la Money Power. Une crise Immo commence tjrs par l'immobilier de bureaux.

     

    Goldman Sachs a décidé à commencé à sécuriser les fesses tremblantes de quelqu’un, reniflant l’odeur de la peur et la transformant en profit.

    Transfert des risques. Une belle obligation liée à un portefeuille de prêts de 2 milliards en contre-valeur et appartenant essentiellement au capital-investissement et à leurs lignes de souscription, ce qui est vendu comme un non plus ultra de la garantie contractuelle, mais, au final, ce n’est rien d’autre qu’une lettre de change. Mieux vaut se rappeler un nouvel acronyme : Srt. Significant Risk Transfer. Et ce quelque chose commence à grincer est démontré par  le lien qui suit publié seulement 24 heures plus tôt par une source qui ne peut certainement pas être accusée de complot ou de catastrophisme comme Bloomberg. Quelqu’un commence déjà à payer cher le billet pour la descente du manège des tarifs qui ont grimpé trop vite et dans un environnement trop ivre de rhétorique de tout va bien. Les investisseurs sud-coréens qui avaient misé lourdement sur la tranche la plus risquée – et la plus rentable – de prêts à l’immobilier commercial américain – en particulier aux bureaux – sont en fait confrontés à une véritable ponction de pertes, afin de ne pas se retrouver avec le match en main. Parce que le marché des prêts faciles et joyeux présente désormais la facture. Et même si la Fed pourrait commencer à réduire ses taux en septembre.

    Adieu les sud-coréens, la Money Power ne veut pas de vous...

    US Commercial Real Estate Draws in South Korea Investors - Bloomberg